• Fès Tanneries Chouwara. 2 /3

     

    Mustapha, notre guide, toujours au pas de course,
    nous emmènera dans le quartier des tanneurs

    Il nous fera monter en terrasse, ou le vendeur, nous donnera à chacun , quelques feuilles de menthe fraîche, pour dit-il supporter l'odeur qui règne dans ce quartier.

     

    Ici des cotons teinds

    Fes-031.JPGAprès une volée de marches !! nous arrivons en terrasse

    Des paraboles à perte de vue

    Fès 045Les cuves des couleurs

    Fes-149.JPGLes cuves d'ammoniaque, d'où cette odeur insoutenable,
    le vendeur m'expliquera qu'à 50 ans les hommes qui auront travaillés dans ces cuves sont bien souvent malades.

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    Le coin très précieux puisque se sont les cuves de coloration au safran

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    Suivra la visite chez les orfèvres et la fameuse dinanderie

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    La dinanderie est apparue au XIVe siècle.  Il désigne l'ensemble des ustensiles de cuivre et de laiton  fabriqués à l'origine dans la ville de Dinant en  Belgique. Le métier de dinandier est la forme noble, voire artistique, du métier de chaudronnier.
     La dinanderie est une technique  qui consiste à mettre en forme les métaux en feuille comme le cuivre le  laiton, l’argent ou encore l'étain au moyen de différents outils dont principalement les marteaux. Les différentes techniques nécessaires à la réalisation d'une pièce sont :
      - Le traçage et la découpe d'un flan,
      - la mise en forme proprement dite par des techniques de roulage, de cintrage, de pliage,       d'emboutissage et de rétreint,
      - L'assemblage par agrafage, soudage ou brasage, et bordage,

    • le pré planage (au maillet tonneau), le planage (marteau postillon et battes à planer) et l'utilisation de poinçon pour le marquage et le façonnage des motifs en relief par la technique du repoussé et les divers traitements de surface pour la finition et le rendu final de la pièce.

    Selon le matériau employé, les opérations de mise en forme peuvent être précédées ou entrecoupées de traitements thermiques spécifiques ayant pour but de restaurer l'aptitude du matériau à la déformation c'est-à-dire de supprimer l'écrouissage provoqué pendant le travail du matériau. Il peut par exemple s'agir d'un recuit pour un acier doux ou d'une trempe pour un duralumin ou encore de chauffes successives suivies de refroidissements étagés (trempe suivie d'un revenu par exemple) selon les exigences du matériau travaillé, exemples :

    • étain et plomb, pas de recuit ;
    • or et argent, recuit teinte rose pâle ;
    • cuivre, recuit teinte rouge cerise ;
    • le laiton doit se chauffer à 500 °C, être refroidi à 300 °C, repasser à 700 °C, puis être refroidi lentement.
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