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Nous vous présentons notre trip en Grèce

L'orage qui menaçait en début d'après midi, nous tombe dessus et chercher un squat sous des trombes d'eau, pas coton. Nous finirons par trouver un petit arrêt le long du lac Ioannina, pas trop sous les arbres, avec l'orage, on aime pas trop. Pas de télé , pas d'internet , pas envie de lire alors on se fait un rami, ça détend, Nénette profitera encore un peu de la fraîche dehors.

à défaut d'ours, nous avons fait un petit bout de route derrière ces biquettes.

10/06 Il y a des jours où tout va et des jours où il faudrait mieux rester couché. Alors que je préparais le petit déj la porte ouverte et que j'entendais une famille de canards et canetons, l'envie me prend de faire quelques  photos des volatiles, oui mais voilà ,  un message d'erreur  sur mon appareil photo  : 'Carte protégée en écriture ' cela me laisse bien perplexe, et quand Mimi commence à y mettre le nez plus de doute possible, mon boitier me laisse en rade à savoir qu'il est peut être naze, je ne peux plus rien faire et je suis désespérée, car sans mon jouet oùest le plaisir de faire des découvertes et de ne pouvoir me les immortaliser.
Et comme on dit une tuile ne vient jamais seule, alors que Michel ouvre la soute pour prendre les 2 bidons d'eau pour faire le plein avec nos jerricans, un cri, me fait descendre vite fait du Jules, un des bidon, c'est vidé  , pas mort d'homme certes, mais l'eau c'est infiltrée sous le tapis de fond, il faut tout vider pour essayer de faire sécher. Je serais morose toute la journée et pour clôturer tout cela, nous nous paierons 160km de montagnes avec des routes pas toujours top .
Nous avons quitté la côte pour aller  à Ioannina là où se trouvent les météores,
Le site. Les Météores sont un incroyable ensemble de tours rocheuses qui accueille depuis le XIème siècle des monastères de tradition orthodoxe. Le site compte une soixantaine de ces pitons rocheux vertigineux dont certains dépassent 300 mètres de hauteur. A leur sommet, les monastères des météores (de metéora, en grec "suspendus dans les airs") sont une des curiosités de la Grèce. 24 monastères furent établis au XIème siècle, qui servaient alors de refuges, d'où leur situation au sommet de rochers à parois verticales. Ce n'est qu'au XIVème siècle que ces simples refuges se transformèrent en monastères. Aujourd'hui, seuls six abritent encore des moines.

Ces pitons rocheux élevées vers le ciel. Il y a un siècle c'est à l'aide de paniers hissés  par des cordages que l'on accédait aux monastères, construit au début du 14 ème siècle.
et Mimi qui escalade en claquettes.
Nous n'irons pas jusque prendre les escaliers pour aller voir là-haut. Voir ces beautés et n'ayant qu'un tout petit appareil pour immortaliser , je suis mal.
Je ne veux pas prendre l'appareil de Mimi, il n'y a pas de raison.
Nous nous arrêterons sur un parking pour un point de vue sublime
(39°43'9.30" E21°38'19.5")

Puis redescendons vers la ville de Kastraki Trikala   le camping  Vrachos Kastraki ( N39°42'57.65 E21°36'56.8) où nous avons décidé de passer la nuit, de la piscine le spectacle des monolithes est saisissant.
Repos pour la fin de la journée , enfin pas avant de faire la lessive.

20h nous filons piquer une tête dans la piscine, il n'y a que 6 personnes, et  sur notre chemin pour retourner au Jules, nous discutons avec un couple de motards des 2 Sèvres, qui se font un petit trip de 15 jours Croatie / Grèce, ils viendront boire un apéro …. sans alcool et nous passerons 2h ensemble, quand on à les mêmes passions, moto /voyages, le temps passent très vite.
Nous leur dirons au-revoir le lendemain matin en se promettant mutuellement que nous nous reverrons à notre retour.

  Bon comme vous pouvez le lire, il va falloir jongler avec les noms, le Grec ça ne s'invente pas.



Je vous note pas les noms des montagnes ou monastères sans savoir qui est qui  .

Wikipédia 

Au nord-est de la plaine thessalienne s'élèvent les Météores, pitons de grès sculptés par l'érosion fluviale au cours de l'ère tertiaire. Dans une zone formée d'énormes rochers aux parois abruptes et impressionnantes, les sommets portent les météores : célèbres monastères cénobitiques (de meteora : perché dans les airs).

Les cavernes des lieux furent occupés par des ermites à partir du XIe siècle.
Au XIVe les premiers monastères furent édifiés, avec le Grand Météore fondé par Saint Athanase venu depuis le Mont Athos en Chalcidique. Il y eu 24 monastères au XVIe siècle.
Des moines s'y sont installés dès le XIe siècle, cherchant la solitude au sommet de ces éminences rocheuses. Ils ont peu à peu formé une importante communauté d'ermites et, entre le XIVe et le XVIe siècle. Vingt-quatre monastères perchés entre 200 et 600 m d'altitude au-dessus de la vallée du Pinde. La plupart de ces Meteorisa monastiria (monastères suspendus) sont aujourd'hui en ruine. Seuls cinq d'entre eux, dont trois habités, sont encore ouverts aux visiteurs.  
Longtemps ces édifices sont restés difficilement accessibles, treuils et cordages étant les seuls moyens d'y pénétrer. Ce n'est qu'à partir de 1920 que furent installés des escaliers et des passerelles permettant aux touristes de visiter ces sites, inscrits sur la Liste du patrimoine mondial de l'Unesco depuis 1988.