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Les Gorges de Samaria
Nous arrivons à Sougia, une place le long de la mer sur la mini corniche où nous n'avions pu accéder l'année passée tant il y avait de monde.
Nous prendrons nos billets de bus pour le lendemain matin 7h pour aller visiter les Gorges de Samaria Φαράγγι της € Σαμαριάς ..... 1h de bus pour arriver aux gorges, 9h de crapahute pour 13km mais encore 3km pour aller prendre le bateau à Sougia Roumeli qui nous ramènera à Sougia .Une visite incontournable en Crète. Elle attire tout autant les marcheurs expérimentés que les novices. Malgré la foule – plus de 170 000 personnes explorent les gorges chaque année, avec une moyenne de 1 000 personnes par jour en été –, l’expérience reste inoubliable.
Creusées par le torrent qui coule entre les monts Avlimaniko (1 858 m) et Volakias (2 115 m), elles débutent juste au-dessous du plateau d’Omalos pour se jeter en mer de Lybie. Leur largeur varie de 150 m à 3 m ; leurs parois verticales culminent à 500 m. elles constituent le royaume des oiseaux de proie. Elles sont tapissées d’une profusion de fleurs sauvages, particulièrement éclatantes en avril-mai que nous aurons la chance de voir, par contre nous ne verrons pas la fameuse kri-kri, cette chèvre sauvage crétoise, espèce menacée. C’est pour la sauver de l’extinction que les gorges ont été classées parc national en 1962.
Au kilomètre '3' ma rotule droite lâche, m'occasionnant de belles douleurs et surtout forçant Michel à ralentir le pas, il me sera très difficile de suivre, mais c'est parti, alors il faudra bien arriver, plus la nuit précédente qui fut blanche, pour cause de vent très violent , je me demande dans quel état je vais finir, car les gorges s'étirent sur 16 km, ces gorges splendides comptent parmi les plus longues d’Europe.
Le début de la rando nous semble correct, tout en marches naturelles plus ou moins régulières, les premiers kms et passages de torrent ne se passeront pas trop mal. Tous les kilomètres sont affichés et je suis bien contente quand je vois les chiffres grandir, car faire 16 kms dans la douleur ce n'est pas rien.
Les aires de repos sont pourvues de toilettes et de point d'eau, où nous nous rafraichissons à chaque foisNotre halte principale sera à Samaria , les gardes du parc sont omni-présents et rappellent à l'ordre certains touristes voulant se faire prendre en photo dans le torrent, acte formellement interdit, des panneaux indiquent tout le long du chemin qu'il est interdit de s'éloigner des endroits balisés, de cueillir les fleurs ou de perturber les animaux
Enfin un petit pont !!!! c'est celui qui nous mène à l'aire de repos
Cette mule sert pour rapatrier d'éventuels bléssés. et les premiers secours peuvent être prodigués à cette halte
je ne ferais pas appel, mais .... je savais qu'à partm'arrêter de marcher il n'y avait rien à faire pour mon genou
et têtue comme la mule ... j'ai continué
Une toute petite chapelle juste après l'aire de Samaria
pour l'heure pour nous pas de photos mais seulement un peu de repos, 30 minutes car si je veux repartir, il ne me faut pas plus.
oui c'est bien moi ----> ici Michel en pleine action
A certains passages nous avons les pieds dans l'eau, mais inutile de changer de chaussettes à chaque fois, de toute façon , je n'ai prévu que 2 paires par personnes et la fin du périple me fera comprendre que c'était carrément inutile de changer, notre réflexion fut à la fin que certains passages étaient tout aussi facile en ne faisant pas trop attention si l'amerrissage se terminait dans l'eau. ici eu lieu une belle chute
sans gravité pour une dame, mais bien mouillée quand même.
Le bonheur quand nous avons vu le panneau check-point Agia Roumeli Αγία Ρουμελή et qu'un des gardes nous a demandé les billets d'entrée (oui, il faut comptabiliser le nombres d'entrants et d'arrivants).
Michel a demandé où se trouvait l'embarcadère pour prendre le bateau de retour et à la réponse j'ai cru que j'allais m'évanouir, il y avait encore 3km à faire, par chance une navette bus se trouvait à 200m, si nous voulions en profiter !! tu m'étonnes mon bon monsieur que je veux !!!! Il restait 15 minutes devant nous, mais, plus de place de bateau pour le départ de 17h30, il nous faudra attendre 19h30, attente que nous passerons dans un bar face à la mer et où je finirais pas m'endormir sur la chaise .
et pas dans les bras de Morphée, parole1 heure de bateau ,nous aurons la chance d' apercevoir quelques Kri-Kri. Le village côtier d’Agia Roumeli 130 habitants n’a rien de particulièrement spectaculaire, mais il offre un havre bienvenu pour les randonneurs qui reviennent des gorges de Samaria.
Après les 9 heures de marche à travers la montagne, ils pourront ici faire la pause le temps d’une baignade ou d’un déjeuner avant de prendre le ferry (seul moyen de partir du village). Mais pour nous se sera double jus d'orange pour se refaire une santé .Agia Roumeli constitue une halte plaisante malgré les montagnes environnantes qui retiennent la chaleur. La plage de galets est parfois si brûlante qu’il est impossible de s’y installer sans louer un parasol et une chaise longue .
Nous arriverons à la nuit au camping-car, câlins à Nénette qui a du trouver le temps long et filerons manger à la première taverne venue.
Il me faudra multitude de soins pour essayer de soulager mon orteil gauche qui lui aussi à finit en vrac .
Une aventure dont on se souviendra.
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Commentaires
Coucou vous deux ! Crois-tu que c'était bien de faire autant de marche difficile avec un genou peté ?J'espère que tu vas mieux !
J'ai vu que le paysage en valait la chandelle merci pour toutes les photos !
Pour moi cela va mieux il me faut juste reprendre l'habitude de marcher car je me fatigue très vite !
Je vous embrasse très fort tous les deux et sachez que silence ne veut pas dire oubli !!!!!!
Monelle
Bonsoir ,quel périple ,surtout quand on a mal ..il fallait mettre une genouillère...j'espère que depuis ton genoux va mieux..c'est çà l'aventure ...bonne soirée et bonne continuation.bises.
bonjour Dgidgi et Michel,
Ouah ! quel périple , mais tout de même une belle aventure . Bravo à vous deux, surtout Dgidgi
Mais comme dit ce proverbe : Une beauté sauvage a son mérite, ne fut-ce que par sa rareté.Merci pour ce beau partage photos acquit au prix de la souffrance........Bonne continuation et une caresse à Nénette....Amitiés à vous deuxJ'ai été guide à la Canée (Chania) et j’amenai les touristes descendre dans la gorge que j'ai parcourue aussi plusieurs fois dès que j'avais l'occasion. de merveilleux souvenir de ce lieu préserver et sauvage. Toujours pas de courant dans le petit village à la fin des gorges? Bises amicales
12myriamVendredi 29 Mai 2015 à 13:12moi je dis bravo !!!!peut etre un peu risque quand meme !!! ah ! c'est jeunes !!!
merci pour les photos , surtout avec le gros n'appareil autour du coup !! aille la chute !!
une caresse a mounette ! bises
Quand l'environnement est superbe comme ici
Les douleurs passent un peu à la trappe
Et comme tu dis
Il faut avancer ...
@ Bientôt pour la suite
10Ève-LyneVendredi 29 Mai 2015 à 08:14Admirative, je suis admirative ! Et envieuse aussi car j'aurai aimé faire cette rando mais mes pieds auraient refusé tout net !
Cependant, j'imagine combien ça a dû être difficile. J'espère que depuis, tout est rentre dans l'ordre et que tes petits petons et ta rotule vont bien. Bisous les voyageoux !eh bien chapeau Dgidgi, pas evident votre excursion dans les gorges, rotule, orteil, j'espère que ça va bien mieux, superbe balade dans les gorges, compliments pour ton endurance, bonne fin de semaine bises
Ma pauvre Dgidgi, tu as dû souffrir le martyre, mais c'est bien, tu n'as pas capitulé malgré la douleur. J'espère que cela va mieux maintenant. Mimi a dû te faire des massages, non ??? En tous les cas, paysages superbes ! En ce qui nous concerne, ce midi arrivent à la maison Claire-Cerise et J.C. avec leur baluchon, puis mardi nous verrons arriver H-Il et Jonquille. Allez, bisous à tous les deux.
Je le serais à moins sur les rotules, plus 20 ans, c'est courageux tout ça... merci les Dgimis, bises de jill
Je t' envoi la navette spatiale pour le rapatriement , complétement dingue ce que tu as fait , tu pouvais te bousiller à vie la rotule , décidément tu es encore une enfant dans ta tête ..... Tu as eut beaucoup de chance d' arriver entière .
Gros bisous marseillais de la nuit , à demain ou après ha ha ha .
Renée (mamiekéké).
Nous avons fait cette ballade il y a quelques années, on était sur les rotules en arrivant en bas.
La grande fleur rouge/bordeaux que l'on trouve en route s'appelle "une amorphophallus", elle peut mesurer 2 à 3 mètres de haut et sent très mauvais, je l'avais vu et j'avais fait des recherches en rentrant.
Sinon cette ballade est géniale à la condition d'avoir les bonnes chaussures car il y a des endroits difficiles, mais je ne crois pas pouvoir la refaire.
Bisous à bientôt
je te souhaite une belle soirée , ici sous un ciel gris , un peu triste et pas mal de vent ...
vivement du soleil en juin
gros bisous et prend soin de toi
Ah oui un gransd souvenir, je vous envie, j'aurais dû le faire lorsque j'étais plus jeune. J'ai raté !!! Félicitations en tous cas et j'espère pas de séquelles. Bises
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Salut les Dgimis,
Superbe reportage entre mer et montagne... C'est assez abrupt entre les 2100 mètres du sommet et le niveau de la mer...
Les gorges en Suisse nous en avons plein et c'était ce que je préférais faire quand j'allais à la pêche en montagne, mais jamais en descendant, toujours en montant avec un dénivelé de plus de 1000 mètres sur une quinzaine de kilomètres, faits dans le lit de la rivière, mélangeant pêche et alpinisme quand une chute d'une trentaine de mètres nous empêchait d'aller plus loin... C'était vraiment du sport, rentré dans la rivière à cinq heures du matin et 11 heures plus tard l'arrivée au haut... avec deux heures de descente en marchant au bord de la route... Alors Dgidgi, je comprends ta douleur et ta misère avec tes maux à la jambe... Encore un souvenir d'engrangé...
Merci à vous pour ce magnifique reportage, salut et bonne continuation dans votre périple avec une grosse doses de caresses à la reine du Jules, Nénette...
Mickey